Le sous-officier ou la sous-officière de carrière assurent l’instruction technique des soldats et des sous-officiers de milice (non professionnels) durant les services d’instruction de base (écoles de recrues et de cadres). Cette instruction est aussi bien théorique que pratique (exercices sur le terrain). Ils mettent également leurs qualités pédagogiques au service des sous-officiers de milice pendant leur formation et leur service pratique et les appuient dans leurs tâches de commandement et d’instruction. Ils sont aussi actifs dans diverses autres fonctions de l’armée.
Leurs principales activités consistent à:
Instruction et information
- instruire les membres de l’armée (soldats et sous-officiers) dans les techniques de combat ainsi que dans le maniement d’armes (fusil d’assaut, lance-mines, explosifs, chars, etc.), d’appareils et de systèmes standard ou spécifiques à leur unité d’incorporation (simulateurs, ordinateurs, systèmes de transmission, systèmes de communication, etc.);
- instruire les futurs sous-officiers de milice sur les méthodes pédagogiques et les diverses tâches de commandement afin de les préparer à assumer leur rôle de chef ou de cheffe de groupe;
- remplir la fonction de coach pour les soldats et les cadres de milice durant l’accomplissement de leur service pratique;
Commandement et engagement
- diriger des classes d’aspirants sous-officiers au sein d’écoles de cadres;
- assumer des missions spéciales en Suisse ou à l’étranger (instruction de membres de forces armées étrangères, partage de connaissances, etc.) pour des offices fédéraux et des états-majors ou dans la formation des forces armées.
Environnement de travail
Les sous-officiers de carrière exercent leurs activités en uniforme, selon des horaires irréguliers et dans des conditions variables en fonction de l’unité dont ils font partie (brigade d’infanterie, brigade d’infanterie de montagne, brigade blindée, etc.). Ils obéissent à une hiérarchie bien organisée et collaborent avec d’autres membres de l’armée suisse. Les écoles militaires et les places d’armes étant dispersées dans tout le pays, ils doivent faire preuve de mobilité.