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Ingénieur en sciences du vivant EPF / Ingénieure en sciences du vivant EPF

L’ingénieur ou l’ingénieure en sciences du vivant utilisent la biologie conjointement avec l’ingénierie, les sciences fondamentales et l’informatique pour mener des travaux de recherche qui visent à mieux comprendre les organismes vivants. Ils observent des modèles (levure de bière, mouche drosophile, souris), en puisent des connaissances pour développer des technologies et des moyens thérapeutiques de lutte contre des maladies (cancer, infections et processus neurodégénératifs affectant l’homme).

Leurs principales activités consistent à:

Bioingénierie

  • étudier les organismes vivants et développer les applications techniques en sciences de la vie;
  • mettre en pratique les connaissances fondamentales du vivant et identifier leurs implications en biologie du vivant, santé, diagnostics et thérapies;
  • développer de nouvelles technologies (nanotechnologies, biomimétique, ingénierie génétique et tissulaire, cellules souches) permettant de développer de nouveaux moyens thérapeutiques;

Neurosciences

  • planifier et mettre en place des expérimentations (test de mémorisation, de comportement) visant à comprendre les fonctions du cerveau, analyser les résultats;
  • étudier l’influence des gènes dans les mécanismes du cerveau;
  • explorer les différentes parties du cerveau (cortex moteur, sensoriel) à l’aide des microtechnologies et des nanotechnologies;
  • modéliser par informatique le fonctionnement cortical;
  • développer des applications et des thérapies;

Infectiologie et recherche contre le cancer

  • mettre en place des techniques de diagnostic des maladies, des moyens de prévention ou vaccination;
  • découvrir les mécanismes moléculaires des maladies infectieuses (sida, tuberculose), puis concevoir les traitements;
  • trouver les moyens de lutter contre des bactéries, des virus pathogènes mais aussi des parasites responsables de maladies (malaria par exemple);
  • effectuer des recherches relatives aux thérapies génétiques;
  • étudier et observer les mécanismes de base des cancers pour identifier les facteurs à l’origine de leur développement;
  • explorer les cellules et leurs interactions avec leur milieu pour intervenir sur les causes de dysfonctionnements;
  • définir les voies pour de nouvelles thérapies et approches cliniques.

Environnement de travail 

L’ingénieur ou l’ingénieure en sciences du vivant travaillent dans les laboratoires de recherche et développement des universités ou dans ceux des industries pharmaceutiques, biotechnologiques et biomédicales. Ils font partie d’équipes multidisciplinaires et collaborent essentiellement avec des biologistes, des chimistes et des médecins.

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