Du 25 au 30 novembre, la Cité des métiers et de la formation s’installe à Palexpo. Cette année, l’événement insiste sur l’importance d’une approche variée, à l’heure où la technologie bouleverse continuellement la formation.
L’édition 2025 de la Cité des métiers s’annonce vaste: 27 000 m² d’exposition, 200 exposants et plus de 400 métiers représentés – «C’est un événement qui vient en complément, pour informer les jeunes sur les métiers […] On peut être au contact des apprenants, des entreprises», se réjouit Frank Sobczak, président de l’Association Cité des métiers et de la formation.
L’événement, organisé tous les trois ans, mettra cette fois la science en lumière avec le CERN comme invité d’honneur. «Le CERN incarne l’innovation et la science», justifie Frank Sobczak en soulignant l’importance de ce partenaire dans la région genevoise. Objectif: ouvrir les portes des métiers de la science «pour tous les jeunes, les moins jeunes et les filles aussi qui s’y intéressent mais qui ne viennent pas forcément dans ces métiers-là», ajoute Frank Sobczak.
Les jeunes visés, leurs parents aussi
En amont du salon, une web-série au ton humoristique, écrite notamment par Claude-Inga Barbey, fait vivre la Cité des métiers sur les réseaux sociaux. Le but est de faire vivre l’événement avant sa tenue à Palexpo, précise Frank Sobczak tout en soulignant que la diversité des canaux de communication permet d’attirer plusieurs publics cible… dont les parents qui sont des décisionnaires clés pour les choix de formation de leurs enfants.
Les enjeux de la formation évoluent rapidement. Les modalités changent avec aujourd’hui des micro-certifications et un apprentissage continu. «Le cursus un peu linéaire qui existait il y a 20 ans a changé», note le président de l’association. L’intelligence artificielle, désormais omniprésente, s’invite dans tous les secteurs. «D’abord on l’intègre. On ne la trouve peut-être pas où on pense… il y a de la VR chez les carrossiers ou des exosquelettes chez les plâtriers», observe Frank Sobczak. L’IA devient à la fois un outil d’apprentissage et de travail.
La Cité des métiers et des formations se veut un lieu d’inspiration, sans opposer la voie académique à la professionnelle. L’objectif reste de «créer cet intérêt pour la formation» et de «ne pas avoir peur des nouvelles technologies». Sans être un endroit où l’on «signe des contrats», on montre tours les cursus possibles, conclut Frank Sobczak. La Cité des métiers et de la formation se vit à Palexpo du 25 au 30 novembre, en entrée libre.
Retrouvez le passage de Franck Sobczak sur Léman Bleu TV ci-dessous :
